Fin de Westminster Abbey

Le livre est terminé.  Je crois. J’ai essayé de le résumer ainsi à mes proches : c’est l’histoire d’un type qui ne peut pas parler, et de la seule personne qui l’écoute qui ne le comprend pas.

Durant la rédaction du livre, je suis allé voir les lieux sur Google Street. La rue où j’avais habité, au 9 Langland Gardens près de Finchley Road, est restée relativement la même.

Ma chambre donnait sur la rue avant. Des stores blancs sont tirés dans la grande pièce où j’habitais. Juste sous la fenêtre, on remarque toujours deux arbrisseaux. Ce sont des plants de mures.

Langland

Dans Google Street, si vous regardez, il y a bien ce ciel gris : un de ces ciels qu’on ne voit pas sur les panneaux publicitaires, car il est défait et sans éclat, plutôt terne. Peu de peintres se sont attardés à cette ondulation molle de la matière.

Les nuages ne sont pas habités par de drôles de dessins de fleurs ou des kaléidoscopes. Ce que vous voyez est lisse. Un pan de ciel s’affaisse légèrement près d’un immeuble. Il y a une tache plus sombre reléguée dans un coin.