la solitude

par Pierre Yergeau

Tous les jours étaient gris. Il y avait pourtant des contrastes étonnants de lumière. Des lueurs illuminaient les brumes. La fébrilité que l’on retrouvait dans les stations de métro aux heures de grande affluence, ou sur les trottoirs du Strand, s’effilochait près de la Tamise où les chalutiers et les paquebots glissaient sur l’eau brune.

Thames river

La solitude qui vous saisit au milieu de la forêt boréale et qui vous abandonne au bord du désastre, était ici brisée par les attroupements, les sculptures de bronze dans les parcs, les punks qui ressemblaient à des mutants. Le monde matériel n’était plus un fardeau.